Gouttes
© Dylan Perrenoud
La proposition
La seule évocation du mot « goutte » peut avoir une résonnance importante :
Sensorielle, comme l’odeur d’une rosée matinale.
Relationnelle, comme une cueillette de champignon en famille sous une bruine d’automne.
Emotionnelle, comme la colère de se faire attraper sans parapluie, par une pluie imprévue.
Ou encore corporelle comme cette course folle, détrempés, sous un orage d’été.
Sans conteste, les gouttes sont poétiques. Elles nous parlent de fragilité, de puissance, d’éveil des sens et de souvenir impérissables.
Mais surtout, elles nous parlent de l’eau.
Dans le cadre de la thématique des océans, nous rendons hommage à cette petite forme certes modeste et minuscule, mais d’une importance capitale pour la durabilité de la vie.
Dans cet espace on peut
- Regarder, observer la course de la goutte qui roule en cascade
- Constater sa transparence, sa forme, sa poésie
- Toucher les gouttes avec les mains, les faire rouler sur le corps comme un massage
- Inventer des parcours et décider des trajectoires
- Ecouter le son produit par la balade des gouttes dans les bambous
- Imaginer la vie d’une goutte, sa provenance et sa destination
- Faire un parcours seul ou à plusieurs
- Prendre confiance : ce que vous faites et ce que vous êtes n’est pas « qu’une goutte d’eau dans l’océan »