Camille Lacroix
Après plusieurs années dans le domaine du social puis dans l’administration d’un théâtre à Genève, elle part pour la Belgique pour y étudier les arts visuels à l’Ecole de recherche graphique (erg-Bruxelles) où elle obtient son diplôme de bachelor avec distinction.
Elle revient à Genève pour poursuivre son cursus au sein de la HEAD – Genève, option work. Master qu’elle termine en juin 2018 obtenant son diplôme de master avec les félicitations du jury.
Sa pratique est protéiforme et passe par différents media tels que la vidéo, l’installation, la performance et l’écriture. Les thèmes récurrents de son travail s’articulent souvent autour de faits de domination (entre les genres, entre les niveaux sociaux, entre les espèces) puisant sa recherche aussi bien dans les sciences sociales, les sciences de la vie, la philosophie que les arts visuels.
S’attachant à ne pas tomber dans le pathos, elle utilise l’humour et le décalage comme porte d’entrée de ses réflexions et propositions plastiques.
Depuis 2014, elle a participé à plusieurs expositions collectives et personnelles. Lauréate 2018 des Bourses déliées pour les diplômés de la HEAD, elle a exposé à l’espace Halle Nord en octobre 2019. Egalement sélectionnée pour les Swiss Art Awards 2020, elle présentera des nouvelles pièces à Bâle en septembre prochain. Sa performance «animisme domestique libéré» se jouera également en septembre dans le Grand Café de la Parfumerie.
Elle collabore également souvent avec le théâtre en tant créatrice et régisseuse vidéo, récemment pour «EnQuête» de Justine Ruchât (Festival de la Bâtie 2018, Théâtre du Galpon), «La Traversée» de Patrick Mohr (2019, Théâtre de la Parfumerie) et prochainement «Derrière le miroir», également au théâtre de la Parfumerie.